Pendant sa quinzième session le Conseil des droits de l’Homme a accueilli le plan d’action de la deuxième phase du Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme (HRE). Cette phase (2010-2014) se focalisera sur l’enseignement supérieur et les programmes de formation pour les professeurs et les éducateurs, les fonctionnaires, les représentants de la force publique et le personnel militaire à tous les niveaux. La première phase, elle, s’est achevée en 2010 et s’est concentrée sur l’intégration de la HRE dans l’enseignement primaire et secondaire.
Le 20 septembre 2010 Points-Cœur a organisé avec le groupe de travail pour la promotion de l’Education aux droits de l’Homme, un événement parallèle, dont les interventions des différents experts ont été centrées sur le plan d’action de la deuxième phase du Programme mondial.
L’Ambassadeur du Costa Rica Monsieur Manuel DENGO, a rappelé que ce programme est un processus complexe qui invite chaque État membre à un vrai engagement, tant pour cette nouvelle phase que pour la première qui n’est pas révolue. Mr l’Ambassadeur s’est dit conscient du fait que la réalisation de ces deux phases dépend des moyens financiers et de la politique de chaque pays membre. Il a par ailleurs a remercié le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme d’avoir soumis un plan d’action avec une approche réaliste qui donne des principes concrets pour son application au niveau national.
Mme Elena HIPPOLITI, au nom du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, a également insisté sur le fait que le programme mondial est un processus dans lequel chaque État doit s’engager personnellement. Pour cela l’approche réaliste du plan d’action et la Coopération internationale visant à renforcer les capacités nationales lui semblent être indispensables.
Mr Kazunari FUJII, représentant du groupe de travail des ONG a mis les participants en garde : le seul but du Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme est la réalisation complète de tous les droits de l’homme et ce dans toutes les nations. Mr FUJII a attiré l’attention du public sur la diversité des acteurs de la deuxième phase, il plaidait pour qu’aucun d’entre eux ne soit oublié par les gouvernements lors de la mise en œuvre du plan d’action. Il a invité également à traduire le plan d’action dans toutes les langues. La participation de la société civile pour la réalisation et l’évaluation de la deuxième phase reste cruciale et doit être encouragée par les états a-t-il déclaré.
Consulter la déclaration orale conjointe de notre groupe de travail prononcée en session plénière à propos de la deuxième phase.